Bon, ça y est ! C’est la réouverture des frontières. Finalement, l’Etat lâche les vannes. Cette réouverture va enfin permettre à tous d’entrer et de sortir librement du pays.
Annoncée pour être éventuellement effective dans le courant du mois d’octobre, et cela en fonction de l’évolution positive ou améliorée de la pandémie de la Covid-19 dans le pays et également dans les pays devant avoir des contacts avec nous, la réouverture des frontières offrira une bouffée d’air … frais au secteur du tourisme qui est dans la tourmente mais qui est vital pour l’économie nationale.
En effet, le 24 août à l’hippodrome de Longchamp, près de Paris, pour répondre à une pertinente question d’un opérateur économique participant à la REF, le Chef de l’Etat Rajoelina évoquait la possibilité de réouverture des frontières le mois d’octobre prochain à condition que la situation sanitaire le permette. Vu que l’état sanitaire du pays par rapport à la Covid-19 s’améliore de façon satisfaisante, la réouverture du ciel malagasy est fort probable. Ainsi, le Conseil des ministres du mercredi 12 octobre prit le décret de la délivrance à savoir les vols régionaux qui pourront reprendre à partir du 23 octobre tandis que les vols internationaux (Europe pour commencer) le 6 novembre. C’est la fin d’un long suspens qui a retenu tout le monde du tourisme en général et de nombreux usagers en particulier en haleine.
On saisit en toute lucidité la difficulté pour les décideurs à prendre les … décisions qui conviennent. L’on sait la complexité du pourtour du problème dans la mesure où il s’agit d’une question de santé de tous. Certes, une question hautement délicate ! La menace d’une troisième vague plane toujours. Une menace dangereuse toujours à craindre d’autant qu’elle risque, au cas où …, d’être virulente. Une arrivée en masse sur le territoire national représente évidemment un danger potentiel mais l’Etat ne peut pas non plus continuer d’ignorer les tourmentes des opérateurs et ceux vivant de ce secteur stratégique pour l’économie nationale.
Maintenant, la voie est … libre, il appartient à tout un chacun de veiller au grain au respect strict des mesures sanitaires qui s’imposent. La responsabilité de chacun est engagée !
A la première loge, les responsables étatiques en l’occurrence le département de la Santé publique de faire appliquer et contrôler le respect des consignes. A commencer par les premières mesures dès l’aéroport, tout doit être impérativement réglo. Tous les passagers doivent être traités sur le même pied d’égalité. Aucun geste privilégiant le « deux poids deux mesures » ne sera toléré ! Les membres du personnel de santé sur terrain doivent faire preuve de rigueur jusque dans les détails. Ensuite, les opérateurs et leurs agents, jusque dans les coins les plus reculés du pays chargés d’accompagner les touristes, prendront garde scrupuleusement au respect des mesures sanitaires. Les moindres imprudences coûteront cher au pays. Et les habitants des sites touristiques concernés par les visites, eux aussi, sont priés de ne point négliger le respect sans faille des consignes.
La balle est donc dans le camp de chacun. Une négligence, même dans les détails, coûtera sans nul doute les yeux de la tête de tout le pays. Les conséquences d’un retour en force de la pandémie sont impensables sinon incalculables.
Ndrianaivo